De Félix SERRE en 1897 à nos jours

C’est en 1894 et 1895 que Félix SERRE décide de faire construire les Écoles. Dans un premier temps, il fait construire une École de Filles et une École Maternelle rue Germain. Puis on construit le presbytère entre l’École de Fille et l’Église et enfin l’École de Garçons rue d’Inkermann.

L’ouverture officielle des écoles de Bellecombe fut décidée pour octobre 1897. L’école des garçons rue d’Inkermann fut confiée aux frères maristes de Saint-Genis-Laval, l’école des filles aux religieuses de Saint-François d’Assise dites de la Tour Pitrat.

Le jour de la rentrée, il y eut beaucoup plus d’enfants que prévu, près de 600 petits écoliers se pressèrent devant les portes au lieu des 400 escomptés ! A la rentrée de septembre 2022, 758 élèves constituent nos effectifs.

La loi Debré du 31 décembre 1959 stipule que les Établissements d’Enseignement Catholique pourront passer avec l’État des Contrats Simples et des Contrats d’Association : les enseignants sont alors reconnus et payés par l’État.

Le 15 juillet 1961, le Cours Complémentaire de Filles signe un Contrat Simple avec l’État. Le 4 août 1971, le CES Notre-Dame-de-Bellecombe signe un Contrat d’Association avec l’État toujours en vigueur à ce jour.

Des OLLIVIER aux GERMAIN

Bellecombe est mentionné dans un écrit pour la première fois en 1791. C’est dans un texte qui délimite cette année-là le canton de la Guillotière. On peut y lire que ce domaine se trouve « sur le chemin de Lyon à Villeurbanne ».

Un acte daté du 11 juin 1796 mentionne la vente du domaine de Bellecombe par les héritiers OLLIVIER aux époux GERMAIN. De ce titre, il apparaît que ce domaine était la propriété de la famille OLLIVIER. On ne sait pas quand cette famille avait acquis le domaine. L’acte précise que le domaine a été vendu pour « 32 500 livres en monnaie d’argent en cours ».

A cette époque, Bellecombe empiétait sur Lyon et sur Villeurbanne. La superficie totale était de 32 hectares et 32 ares recouvrant la masse de terrain située entre la rue Bellecombe et le cours de la République d’une part et le chemin saint Antoine et la petite rue de la Viabert d’autre part. Sept hectares étaient plantés en prés, 3 hectares 50 ares en luzerne. Le reste était planté de diverses céréales. Le domaine possédait également un grand verger. Les bâtiments se composaient de la maison des maîtres à laquelle était attenant un vaste hangar, des constructions nécessaires à la vie de la ferme et d’une petite chapelle dédiée à la vierge Marie.

Quand le temps le permettait, maîtres et serviteurs se réunissaient près de cette chapelle pour faire la prière du soir. Cette coutume demeura jusqu’à la vente de la propriété vers 1891.

La dernière née de Mr Jean-Marie Germain, sa fille Marie épouse en 1846 Mr Félix SERRE et apporte comme partie de sa dot le domaine de Bellecombe.